Sigur Rós aux Nuits de Fourvière

Vous le savez certainement si vous lisez ce blog, j’adore l’Islande sous toutes ses formes. Géographique, géologique, historique, politique, sociale et… musicale. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à Sigur Rós que j’ai voulu me renseigner sur ce pays. Il était donc normal que j’aille les voir en concert alors qu’ils venaient dans ma ville !

IMG_20160706_160114.jpgJe suis montée à pied à Fourvière, en passant par Saint Jean. Coïncidence, c’était jour de match pour l’Euro, Portugal vs Pays de Galle. Et le quartier Saint Jean est riche en pubs, d’où une abondance de supporters gallois, qui chantaient et riaient (et buvaient beaucoup).

 

 

IMG_20160706_194635C’est donc de très bonne humeur que j’ai atteint les portes du théâtre gallo-romain à 18 heures. J’étais très avance, mais grâce à ça, j’ai eu une bonne place. Il faut ce qu’il faut !

La première partie m’a gonflée. Cela fait deux fois que je vois Keren Ann en première partie, les deux fois, j’avais hâte que ça se finisse. Je n’ai pas du tout ce qu’elle fait. Les premières parties ont en général tendance à me lasser. Je préfère attendre plus, mais ne vois que l’artiste pour lequel j’ai payé.

A 21h45, Sigur Rós apparaît enfin sur scène. Les deux premières chansons se sont déroulées derrière une espèce de grille, c’était étrange. Mais avec ce groupe, il faut s’attendre à de l’étrange.

Bien sûr, le groupe n’est pas resté caché et s’est finalement avancé. J’aime les Nuits de Fourvière pour la proximité qu’elle permet avec les artistes. Je devais à dix mètres de Jonsi ! Mes photos ne sont pas très bonnes, mais les voici tout de même.

Je préfère vous partager les vidéos de mon ami Florian, qui en fait de superbes qui expriment parfaitement les ambiances des concerts. Je vous engage d’ailleurs à suivre sa chaîne youtube.

Montez le son, et profitez :





J’ai adoré ce concert. J’étais très émue d’y être. Javais vu le groupe une première fois, toujours aux Nuits de Fourvière, et était alors accompagné d’un orchestre symphonique. Cette fois-ci, le groupe était seul présent. Un retour aux sources. Ce fut parfait.

J’apprécie également que le groupe se concentre sur la musique. Pas de « Hello Lyon » ou « Tapez dans les mains » à tour de bras. Non. Ici, on est là pour la musique et les chansons. Cela donne un aspect solennel au concert qui va parfaitement avec le style de musique joué.

Deux bémols pour cette soirée, qui n’ont rien à voir avec le groupe.

  • Pourquoi vendre de la bière et autoriser de fumer pendant le concert ? Avant, après, pendant l’entracte, ok, je le conçois. Mais on a été sans cesse bousculés par des gens irrespectueux pour qui boire de la bière pendant un concert est obligatoire. Se faire écraser les pieds pour ça casse la transe dans lequel le groupe nous met. Un mec m’a cramé des cheveux  car je suis petite et qu’il tenait sa cigarette sur mon crâne. C’est anormal.
  • Pourquoi distribuer à tour de bras des boules Quiès plutôt que de régler le son à un niveau correct ?

Cela n’aura heureusement pas gâché ma soirée, et j’en suis sortie ravie, encore un peu en Islande…